Emmanuel SIMON, quelque part dans une UE qui tend à chavirer
15 août 2020
1/ Introduction
2/ Faits, opinions et controverses (dont celles Covid-19 )
3/ Enfin l’important couple climat – énergies :
tient-on là vraiment compte d’utiles controverses ?
4/ Activisme et malléabilité de l’opinion publique
5/ Des voix scientifiques s’expriment elles « autrement »
6/ Projections à long terme et leurs incertitudes
7/ Conclusion actuelle
1/ Introduction
J’accuse ! Quel rapport ce « verbe de reproche » peut-il avoir avec l’état de nos sciences exactes ou celles humaines ? Quelles en sont les implications ? Tous aspects pertinents, sur lesquels chaque lecteur doit s’interroger. Contrevenir à la conformité de l’entre-soi est un signe d’imagination !
Voltaire adopta cet état d’esprit au 18e (contre l’affaire judiciaire Calas, d’un fond religieux). Tandis qu’en 1871 Victor Hugo le fit devant la condamnation douteuse du jeune Maroteau et qu’Emile Zola le clama en 1898 face au retentissant procès mené à l’encontre du capitaine Dreyfus (c-à-d un conflit encore sous-jacent entre France et Prusse). Ces érudits luttèrent là contre des injustices et des erreurs dramatiques de la société [1].
En sommes-nous pour autant immunisés au présent, avec d’autres « cas de société » laissés à la merci de l’arbitraire ? Telle est ma motivation à émettre cette OPINION, née de l’observation, en notre époque de « pandémies », y compris celles mentales ! [2]. Devant ces événements d’histoire et ceux tout aussi crispants du 21e siècle, entre autres relatifs à des matières scientifiques (p.ex. la santé publique et l’hygiène autant que la physique-chimie du globe), va t-on exiger du citoyen (le chercheur y compris) de plier l’échine devant des diktats qui lui sont imposés par des milieux d’Absurdie ? sinon encore par de peu scrupuleux intérêts carriéristes ou ceux de financiers ploutocrates opérant discrètement dans l’arrière-plan ?
Un grand nombre de nos médias mainstream (subsidiés !) se rallient à ces thèses et intérêts voilés ; ils diffusent alors une part de bluff et certaines contre-vérités ! Ne négligeons pas plus les actuels « réseaux sociaux », devenus des instruments d’influence des masses …à coups d’infos pas toujours fiables… Ils jouent là le rôle de porte-voix à des motivations souvent anonymisées ! Sont-ils donc – eux tous – à l’abri d’erreurs de jugement et dotés d’esprit d’indépendance ? Or que tous ciblent une opinion publique (jusqu’à en former la croyance ?), vers des groupes diffus que l’on sait malléables, sinon versatiles. Chacun lisant ces médias-là n’est pas nécessairement un penseur autonome et libre d’agir ! Dotés de redoutables moyens, ces canaux influenceurs usent d’effets psychologiques tels la peur, l’inquiétude ou la simple incertitude humaine. Par effets induits, les élus du monde politique y prêtent assez aisément le flanc ; ils en orientent alors nos vies à grande échelle et de manière irréversible (suivons l’actualité internationale : elle nous en offre constamment la juste mesure).
Tout ceci appelle à plus de probité et de discernement, à tous étages décisionnels !
Notez ici que de possibles insinuations émises par des ‘penseurs orthodoxes’ envers mes « thèses outrageantes » n’auront guère de portée sur les considérations documentées par la suite…
2/ Faits, opinions et controverses
Lorsque nos chercheurs veulent exprimer un doute, en débattre, voire interpréter de façon contrastée des phénomènes complexes, encore flous, voici qu’apparaissent des feux croisés médiatisés. Ici, le mot d’allégeance « CONSENSUS » sert à des dominants pour museler la contradiction [p.ex. sur les thèses sanitaires ou celles climatiques (où un taux d’adhérents de 97% fut diffusé tel, via médias] ! Fondamentalement, leur thèse quant au rôle supposé néfaste du gaz CO2 (celui d’échanges naturels ou une fraction « anthropique » ajoutée) ne fut jamais démontrée… mais elle se répandit grâce à un film sponsorisé par l’acteur-politicien US Al Gore (nobélisé pour la cause en 2007). Un seul taux CO2 « global » justifierait ainsi de l’actuel changement climatique ? Eux – gens dominants – repoussent ainsi d’autres facteurs influant sur le climat. Subtile application du principe KISS (Keep it simple, stupid), soit une ligne directrice de thèse qui préconise la simplicité, là où la complexité réelle devrait être admise et approfondie. Abus de pouvoirs d’influence… Face à ces gens-là, les auteurs SCE et nombreux autres scientifiques opposent des argumentations rigoureuses (relire les nombreux articles-débats publié depuis deux ans sur ce site SCE) dont p.ex. [3] !
Une distorsion réitérée sur les faits observés mène à l’opposé de la rigueur scientifique. Distorsions qui poussent p.ex. à décider de stratégies énergétiques ‘européennes‘ très hasardeuses. Distorsions touchant parfois notre santé publique. Distorsions de thèses propagées en sociologie politique et/ou dans diverses sciences connexes ! Partout là-dedans surgissent des facteurs de risques consécutifs.
Revenons aux controverses relatives à Covid-19 ? D’abord, quelques réflexions à propos des actes de CNS (Conseils Nationaux Santé), belge ou étrangers, et de divers comités d’experts (ces derniers médiatisés à outrance)…
2.1. L’interview de l’infectiologue, Pr. Christian Perronne publié dans le Figaro Magazine (12 juin 2020, p. 49-55) dénonce très précisément les travers des structures centralisatrices françaises (et devant les cas de pandémies imprévisibles, l’absence d’une « dynamique organisationnelle adaptative »). Etat de lieux documenté sans ellipse par un sage !
2.2. Puis cette autre illustration française relative aux arcanes de réflexions (Fig. 1)
2.3. De Hollande nous vient l’expérience publiée ce 27/07/2020 : door Dr. Carla Peeters, voormalig immunologe verbonden aan het RIVM (Nederlandse Sciensano). Son propos (de 8 p.) pointe des aberrations analogues à celles dénoncées par le Pr. français Christian Perronne.
2.4. Sur cette actualité brûlante, d’intéressantes réflexions furent bien sûr émises partout dans le monde. Curieusement, l’OMS à Genève publie ce 8 août (Hans Kluge) : « la 2e vague n’a pas encore commencé… effets de fatigue ou de lassitude parmi la population ? ».
Que faut-il réellement en penser ? Déclarations creuses…
2.5. Parcourons quelques ‘Contributions externes’ belges :
Dr. Frédérique Jacobs (Head of Infectious Diseases Department – ULB, Erasme Hospital – porte-parole inter-fédérale) : “Il faut faire très attention aux chiffres, on peut leur faire dire à peu près tout et leur contraire” (5 août)
[[ Même si les chiffres augmentent, Frédérique Jacobs estime que la situation actuelle n’a rien à voir avec la première vague qui avait eu lieu au printemps. “Nous ne sommes pas dans une deuxième vague, il faut bien le préciser. Nous sommes dans une augmentation du nombre de personnes détectées positives. Quand on était au maximum de l’épidémie en mars-avril, on avait à peu près 2000-2500 cas positifs par jour. Aujourd’hui, nous sommes à 500, mais ce ne sont pas les mêmes personnes”, analyse-t-elle sur le plateau de RTL. La porte-parole rappelle qu’au printemps, seules les personnes présentant des symptômes suffisamment graves pour être hospitalisées étaient testées. Actuellement, même ceux qui ont des symptômes extrêmement faibles sont détectés. “On voit qu’il y a très peu d’hospitalisations, puisque ça touche surtout des gens jeunes. Si le nombre d’admissions ne comptait pas, on pourrait se dire que ce n’est pas grave, ce sont des jeunes qui sont malades. Mais ce nombre augmente et c’est préoccupant”, nuance-t-elle. “Si on ne fait rien, cela va aller vers une deuxième vague. On est peut-être au début d’une deuxième vague mais pour l’instant les chiffres ne sont pas trop élevés. Si on ne fait rien, on ira évidemment vers une seconde vague. Il est temps de casser ce mouvement”, conclut-elle]].
2.6. « D’où vient cette fracture grandissante entre science et gouvernance ? » Une opinion d’Eric Muraille, biologiste, immunologiste, maître de recherche au FNRS, attaché à l’ULB et collaborateur scientifique à l’UNamur.
[[ Dans une récente opinion publiée par La Libre (23 juin, p. 32-33) François-Xavier Heynen appelle à sauver la science en la réformant. La crise du Covid-19 aurait révélé sa véritable nature et causé son naufrage. Il conclut : « La science et plus précisément les sciences du vivant (infectiologie, épidémiologie…) pourront-elles éviter de devoir rendre des comptes à la société ?«
Tout d’abord, on aimerait savoir en quoi les sciences du vivant (et accessoirement les chercheurs qui y contribuent) auraient démérité durant la crise du Covid-19. Le SARS-CoV-2 a été identifié et son matériel génétique séquencé 5 semaines à peine après la description des premiers cas de Covid-19 en Chine. Ce qui a permis le développement de tests de diagnostic spécifiques et l’identification des individus infectés. Ces tests permirent à plusieurs pays asiatiques (Corée du sud, Taiwan) de juguler l’épidémie sur leur sol dès mars-avril 2020. Pour mesurer les progrès scientifiques réalisés ces dernières décennies, une comparaison avec l’épidémie de SIDA s’impose. Les premiers cas de SIDA avaient été identifiés en 1981. Le VIH ne fut identifié qu’en 1984 et séquencé en 1985, date à laquelle les premiers tests de dépistage furent disponibles. Dans cette perspective, la crise du Covid-19 semble donc plutôt un révélateur des progrès réalisés en matière de détection et de contrôle des épidémies (cont’d) ]]. https://www.lalibre.be/debats/opinions/d-ou-vient-cette-fracture-grandissante-entre-science-et-gouvernance-5efc9142d8ad585d0854b481
2.7 « Je ne suis pas sûr que l’adhésion de la population à la bulle des cinq sera suffisante » [[ Sommes-nous face à une deuxième vague? La nouvelle courbe épidémique n’a absolument pas la même forme que la première. Ce n’est pas une nouvelle vague, mais un rebond. Nos décideurs ont pris des mesures assez extrêmes pour casser dans dix jours cette phase ascendante]].
2.8. « Le masque en plein air est-il vraiment utile ? »
Par Christophe de Brouwer. (PhD) en Science de la Santé publique…
Article qu’il s’agit de lire jusqu’à son « Résumons » !
Retournant plus au sud, dans l’Hexagone :
2.9. « Pourquoi les partisans et les adversaires de la chloroquine ne se réconcilieront jamais » FIGAROVOX/TRIBUNE – La controverse autour de la chloroquine se nourrit de nombreux éléments subjectifs, qui dépendent de l’éthique et des valeurs des protagonistes. Ce qui rend la controverse insoluble, analyse le chercheur Marc Crapez. chercheur en science politique associé à Sophiapol (Paris X). Publié le 8 juin, dont :
[[ On pourrait, d’abord, parler d’une «loi Raymond Boudon», du nom du grand sociologue qui, dans son livre intitulé L’art de se persuader des idées problématiques, fragiles ou fausses, explique, finalement, comment, sur le marché des idéaux, représentations et symboles, une forte demande idéologique peut susciter une offre intellectualiste et pseudo-scientifique, à laquelle peuvent prêter main-forte des esprits cartésiens ou des scientifiques pas nécessairement menteurs, tricheurs, ni médiocres, mais animés par le souci de plaire à certains cénacles, de faire carrière, de prendre un contre-pied radical ou, inversement, de justifier une croyance insensée, ou encore de pousser trop loin une idée juste, jusqu’à bafouer sa véracité intrinsèque ]].
2.10. Voire aussi (2 août) : GreatGameIndia (Journal on Geopolitics & International Relations) :
« Gilead Sent Death Threats To Kill HCQ »
Parmi une foultitude d’avis (divergents, politiquement sensibles) qui s’affrontent au sein des CNS et d’organes gouvernementaux belges et étrangers, subsistent encore bien des inconnues quant à la propagation des virus présents (et d’autres à venir). Il se pose alors la question de l’efficacité potentielle des procédés de « traçabilité ». Les milieux de ‘praticiens médicaux’ sont eux fort perplexes à ce propos.
Les « experts » et concepteurs du ‘business Appli’ (mis à l’enchère publique) s’entendent pour préconiser des structures fonctionnarisées afin de retracer chaque niche de risque. Y suivre quoi – qui et comment – serait-elle la saine question ? Bien au-delà de la protection juridique des données, il s’agirait de s’interroger sur cette fiabilité / l’efficacité des procédés et les montagnes d’une paperasse coûteuse ..suivies d’encodages.. puis de leur exploration espérée via ‘big data’. Pas seulement donc de YAKA formulés par quelques spécialistes et d’administrations agissant ‘entre soi’, hors la faisabilité réelle desdits processus ! En un témoignage : auriez-vous récemment rempli ce « formulaire » distribué en pleine conformité administrative sur vos tables de restaurants ou en d’autres lieux de foules mouvantes ? Transposez peut-être à ces bistros où vous prenez distraitement une chope… Santé publique ? la PSYCHOSE semble bien ancrée parmi nos pays !
3/ Enfin l’important couple CLIMAT-ENERGIES : tient-on là vraiment compte d’utiles controverses ?
Observons sur cette thématique élargie les phénomènes « comportementaux » de foules et de leurs dirigeants ? Ici aussi la PSYCHOSE n’est pas loin… En voici plusieurs faits :
3.1. Engendrés par l’activisme de la COP21 Paris 2015, ce seront 1.000 milliards € publics dépensés afin de « lutter » en faveur d’un plan climat UE spécifique. Tandis que le reste du climat mondial restera lui sujet à une logique plutôt productiviste et opportuniste ? Cette logique plaît assurément à d’autres blocs continentaux en vue d’une soutenabilité de leur propre développement socio-économique ! Sans guère d’étonnement, la France 2020 de Mr Macron y met une emphase avec leur « Convention citoyenne » dans laquelle 150 ‘bénévoles ?’ tirés au sort (et encadrés !) ont formulé centaines de recommandations parmi lesquelles resurgissent curieusement les axes favoris d’environnementalistes notoires.. Des schémas mentaux imprégnés s’opposent là à du pragmatisme sur l’entièreté planétaire !
3.2. En adeptes zélés de l’équilibrisme géopolitique (celui dorénavant peint en ‘vert-nature’), nos leaders UE 27 se sont quasi tous subordonnés à l’influence de milieux d’activistes intransigeants. Ces idéologues, gens non élus, s’agitent au sein d’ONG opaques telles ces Greenpeace – WWF – OXFAM et d’innombrables niches de « penseurs de la décroissance-à-leur-façon » ! L’Europe 27 finit ainsi par adopter les marques pseudo-scientifiques promues depuis les années ’70s (courants suivis aussi par une faction de l’ONUsien GIEC).
Où se trouve encore le rationnel parmi leurs orientations décisionnelles ? On les souhaiterait fondées sur un rapport d’équilibre entre ‘le pour et le contre’, ‘chiffres et raisons prouvées’ à l’appui !
3.3. Tandis qu’en termes d’octrois parallèles de moyens UE, une manne de 750 milliards d’euros additionnels tentera de corriger les ravages socio-économiques engendrés par un confinement de printemps (la pandémie virale UE y força finalement). Budgets alloués sur base d’un endettement public UE accru, ils seront soumis à remboursement d’intérêts (jusqu’à l’échéance 2057 ?). Ils engendreront forcément des besoins en ressources ‘supra’ (c-à-d des taxes… reposant alors sur qui) ?
3.4. Il n’y a pas de développement humain sans apports énergétiques nous a enseigné l’histoire du monde. L’option idéologisée « haro sur le nucléaire » s’inscrit aujourd’hui dans la foulée d’une décision émotionnelle et inconséquente de la chancelière allemande en post-2011. Option compensée, croyait-on, grâce à des EnR (infrastructures et productions subsidiées). Option engendrant depuis lors une émission accrue de CO2 (par combustion de la lignite rhénane et celle d’ex-RDA)… Option ajoutant à l’importation en plus grandes quantités de charbon d’Australie ou de Chine, ainsi que du gaz Nord Stream lié à la Russie (vive Gazprom).
Sont-ce des faits et décisions vraiment rationnels que tout ça, scientifiquement étayés ?
3.5. D’un égal aveuglement – par les effets d’hystérésis législatif 2003 – la Belgique tergiverse sans fin en occupant ses gouvernants successifs… depuis 17 ans mais jusqu’à quand ? Or, ici les nombreuses démonstrations académiques (pourtant rationnelles et chiffrées) ne portent guère d’effets adaptatifs sur un mental public en erreur. S’agit-il d’un mental bloqué par la psychose nucléaire entretenue ou d’un courage politique proche du zéro, attentiste ? D’autant quand les articles suivants nous en démontrent clairement les diverses failles ! comme repris au chapitre 5.
3.6. Suit également un pari fumeux adopté par le gouvernement d’été 2020 de Mme Merckel (un pari encouragé par certains bureaucrates d’UE… à la Commission ET au parlement). Pari où l’on spécule sur une stratégie du « vecteur H2 » appuyé sur le leitmotiv venteux (en confondant celui-ci avec une véritable source énergétique efficace et rentable.)
3.7. Notons qu’en des domaines connexes, l’inventivité politico-administrative occupe bien des experts. Convient-il d’y croire sans limites chez ces mêmes instances en s’inquiétant p.ex. jusqu’à l’excès d’une nocivité potentielle (réelle ou imaginaire?) des substances chimiques « produites par la création humaine » ? De 100.000 produits à répertorier initialement (puis réduits à 30.000 ?) il nous vint REACH (une supra-réglementation européenne de 2006). Or que le contenu de cette directive …est d’essence environnementaliste… et totalement contre-productive face au reste du monde, qui lui bouge autrement. Délectation pour certains toxicologues, mais ceux-ci y figurent-ils aussi p.ex. les substances naturelles, parfois terriblement toxiques ? Combien de vies épargnées en 14 ans écoulés ? Ici on en est moins documenté !
3.8. Qu’en faut-il déduire en termes d’équilibre entre « actions-effets » ? Chacun émettra son opinion quant aux (in)conséquences. Car en ces domaines-là, les chiffres restent opaques, ou guère disponibles, voire ‘chiffrés’ ceux fournis à l’envi par des idéologues… invoqués plus avant !
4/ Activisme et malléabilité de l’opinion publique
Il résulte de tous les égarements spéculatifs des prises d’options assez subjectives sur notre futur à moyen-long termes. Ces options cadenassent l’Europe continentale vers une forme de régression organisée sous d’habiles artifices. Porte grande ouverte à l’UE systématisant « sa macro-économie par subsidiations » pour tout projet futur ? Il ne faut cependant pas s’arrêter à de seuls aspects politico-technologiques. Car nos peurs millénaristes exercent elles aussi leurs ravages sous d’autres formes dérivées. Ecoutons p.ex. des psys ? Ceux-ci ayant anticipé les prophéties calculées du GIEC et/ou d’une jeune Greta (soutenue dans l’arrière-plan par ses financiers mondialistes) :
4.1.« How Extreme Weather Events Affect Mental Health »
[[ Climate change and related disasters cause anxiety-related responses as well as chronic and severe mental health disorders. Flooding and prolonged droughts have been associated with elevated levels of anxiety, depression and post-traumatic stress disorders. The trauma and losses from a disaster, such as losing a home or job and being disconnected from neighborhood and community, can contribute to depression and anxiety, voir ici]].
4.2. « Le changement climatique, une « grande peur » collective ? »
Martin de La Soudière (ici).
[[ Dans l’Histoire, une succession de menaces graves a suscité ce que les historiens ont nommé des grandes peurscollectives (nous en cernerons plus loin les contours). Il était tentant d’y indexer et d’y faire figurer, quoique évidemment sous une forme radicalement différente, la perspective contemporaine d’un dérèglement, ou tout au moins d’un changement, du climat. Nous ferons pourtant l’hypothèse que, aujourd’hui, en dépit – mais peut-être, entre autres, à cause même – des multiples expertises qui se succèdent depuis plusieurs années quant à son ampleur, sa répartition zonale, sa vitesse, etc., et de sa médiatisation omniprésente, il n’en est rien. Ou plutôt que toute une série de raisons nous incite à en douter. Bien sûr, la prise de conscience, la croyance dans ce type de menace touchent la société – i.e. nous, citoyens, non spécialistes des questions climatiques –, mais sans pour autant l’atteindre en profondeur, voir ici]].
4.3. En une variante illustrative suivent une avalanche de phénomènes environnementaux « expliqués » au gré de leurs auteurs par le corona-virus (??? ) 9 juillet 2020 …
Ce ralentissement forcé de nos activités humaines aura-t-il un impact durable sur le climat et l’environnement ? Nous abordons ces quelques exemples parmi d’autres dans la même fibre :
« Good vibrations? COVID quiet time soothes Earth’s seismic shakes »
London (Reuters) Kate Kelland – COVID-19 lockdowns worldwide led to the longest and most pronounced reduction in human-linked seismic vibrations ever recorded, sharpening scientists’ ability to hear earth’s natural signals and detect earthquakes, a study found on Thursday.
Coronavirus et l’environnement : Une « expérience à grande …,
3 juil. 2020.-
– Thèses environnementalistes et le « monde d’après »]
Nombre de ces changements pro-environnement temporaires sont des effets secondaires inattendus de notre réaction aux risques causés par ..
Le Covid-19 Est-il Une « Bombe À Retardement Pour Le …
– Si parmi les quelques points positifs de la crise sanitaire du Covid-19, son impact fait l’unanimité sur l’environnement, seul le long terme … (Le Monde du 17 avr. 2020) :
La pandémie de Covid-19 est étroitement liée à la question de l’environnement…
– Si parmi les quelques points positifs de la crise sanitaire du Covid-19, son impact fait l’unanimité sur l’environnement, seul le long terme … 17 avr. 2020, La pandémie de Covid-19 est étroitement liée à la question de l’environnement…
5/ Des voix scientifiques s’expriment elles « autrement »
Heureusement pour la science exacte, pas mal de voix s’expriment en des sens peu conformistes face aux distorsions observées (politiciennes et/ou affairistes). Ainsi :
5.1. « Énergies renouvelables, intermittentes, inutiles et nuisibles. »
Collectif de professeurs (André Berger & al, UCL et ULB ; 6 juin et août 2020 )!
[[ Les énergies renouvelables intermittentes non-pilotables sont inutiles et nuisibles pour l’environnement, le climat en particulier ]]
https://www.lesoir.be/305338/article/2020-06-05/des-experts-plaident-pour-prolonger-le-nucleaire-et-moins-favoriser-le
5.2. « Du GIEC à l’OMS, la bureaucratisation de la Science »
Par Rémy Prud’homme, professeur des universités (émérite)
https://www.climato-realistes.fr/bureaucratisation-de-la-science/
5.3. « Analysis of “There is no climate emergency” »
Published in clintel.nl, by Alberto Prestininzi, Benoit Rittaud, Christopher Monckton, Fritz Vahrenholt, Guus Berkhout, Ingemar Nordin, Jeffrey Fos, Jim O’Brien, Morten Jodal, Reynald du Berger, Richard Lindzen, Rob Lemeire, Terry Dunleavy, Viv Forbes on 23 Sep. 2019
Six scientists analyzed the letter and estimate its overall scientific credibility to be ‘very low’. A majority of reviewers tagged the article as: Biased, Cherry-picking, Inaccurate, Misleading. Egalement se reporter à cette lettre signée par 500 scientifiques.
5.4. « Frantzen contre l’obsession climatique »
Par Jonathan Franzen. magazine Books n° 71, décembre 2015
[[ J’accuse la lutte contre le réchauffement de nuire à la protection de l’environnement ici et maintenant. J’accuse les éoliennes, les fermes solaires et les champs de biocarburants de détruire les paysages. J’accuse la priorité climatique de décourager les petits gestes de sauvegarde de la biodiversité… Le cri de colère d’un grand écrivain américain.]]
Reason in a Dark Time de Dale Jamieson, Oxford University Press, 2014.
5.5. « Why Apocalyptic Claims About Climate Change Are Wrong »
FORBES pointe vers Michael Schellenberger (a true environmentalist…)
[[ Environmental journalists and advocates have in recent weeks made a number of apocalyptic predictions about the impact of climate change … Happily, there is a plenty of middle ground between climate apocalypse and climate denial. ]]. https://www.forbes.com/sites/michaelshellenberger/2019/11/25/why-everything-they-say-about-climate-change-is-wrong/#5fd197fb12d6
5.6. « L’enfumage de la transition écologique (France) » ? Guillaume Pitron
(Video ThinkerView, diffusée 18 déc. 2019) (RESSOURCES)
6/ Projections à long terme et incertitudes
6.1. Certains milieux affectionnent de spéculer sur le temps très lointain. Les mêmes accordent-ils une importance visible à la marge d’erreur qui s’y accouple ? Mon Opinion relative au thème Climatologie et Cybernétique [4] éclaire à suffisance les risques encourus sur de telles échéances ! D’un semblant volontiers moralisateur, ces milieux-là invoquent la prévoyance, leur « principe de précaution » http://www.science-climat-energie.be/2019/10/12/petit-exercice-de-dialectique-a-propos-du-mot-precaution-et-dun-principe-subrepticement-juxtapose-au-precedent/. Milieux qui visent régulièrement l’horizon 2100 (soit une époque où TOUS parmi les baratineurs et idéologues contemporains résideront alors (comme nous) six pieds sous terre, hors l’autocritique ?
6.2. A cet égard, les démographes y vont de thèses contrastées, selon des hypothèses plus ou moins idéologisées (p.ex. celles ONU) ou des thèses sociologiques davantage réalistes (ex. : IHME). Lisons ?
« A new forecast says the world’s population will peak at 9.7bn in 2064. That is well below the UN’s latest projections »
[[ The world’s population may never grow as large as many had previously assumed. In a new paper, researchers at the Institute of Health Metrics and Evaluation at the University of Washington project that the global population will top out in 2064 and then fall steadily. Current estimates by the UN’s Population Division reckon it will continue to grow until at least 2100. As a result, the IHME estimates a total population of 8.9bn in 2100; the UN places the number at about 10.9bn, voir ici]]
7/ Conclusion actuelle ?
Par l’énumération de faits et d’arguments qui précèdent, l’auteur (d’une large expérience en sciences appliquées) suggère au lecteur qu’il serait hasardeux de céder aux excès ambiants de la « communication ». Scientifiques et publicistes ne font pas ici bon ménage… La ‘comm’ – comme la propagande – peut être affaire de visées et de recettes psychologiques, chacune d’elles parfois éloignée de la nécessaire rigueur de la science !
A la veille d’un précautionneux re-confinement, sélectif mais toujours spéculatif, nombre des faits réels et idées exposés au long de cette OPINION sortent du conformisme environnant. Qu’il s’agisse de sciences « dures » ou celles « sociales », la juxtaposition de l’émotionnel et d’un irrationnel idéologisé entraînent d’ores et déjà nombre d’effets « durablement dommageables » pour l’UE et sa population. Ceci mérite d’être dit, « mis en accusation » !
La responsabilité de chacun, mais en premier celle de nos « élites » y est engagée sur les décisions prises dans un flou (ou le calcul) ! Il est souhaitable que les idéologies n’y exercent pas (plus) trop de ravages différés… Alternativement, dans tout cela, jusqu’où ira ce « monde d’après » un concept brumeux qu’ils promettent ou dont ils rêvent, sans avancer aucun chiffres probants ??? ? Certes avec l’appui médiatique qui peut « enfoncer les clous »!!
Je me suis gardé d’invoquer ici le thème sensible de la bioéthique. Sur ce sujet, l’activité parlementaire française donne à penser que bientôt leur permissivité égalera celle – aventureuse – de chercheurs biologistes chinois et de chimères. Faut-il, là aussi, que nous nous en inspirions ? [5]
Rejetons les tentatives d’une censure feutrée sur la libre expression de nos disciplines !
Bien sûr d’autres voix voudront nier cette accumulation de faits interpellants. Puis-je les inviter à nous démontrer l’inverse de ce qui est (modestement) recensé ci-avant ?
NOTES
[1] « J’accuse et autres textes dénonçant les travers de la société »
Anthologie de Emile Zola, Voltaire, Victor Hugo
Collection(s) : Petits classiques Larousse, n° 251 Paru le 24/08/2016 https://www.lalibrairie.com/livres/j-accuse–et-autres-textes-denoncant-les-travers-de-la-societe–anthologie_0-3319903_9782035919403.html
[2] « Contagion mentale: Èpidémies mentales – Folies collectives Folies grégaires »
Georges Dumas – PUF – Revue Philosophique de la France et de l’Étranger, tome 71, pp. 225-244 https://www.jstor.org/stable/41079171
[3] « Le CO2 et le climat avec et sans effet de serre »
6 août 2018 – Pr. Georges Geukens
http://www.science-climat-energie.be/2018/08/06/le-co2-et-le-climat-avec-et-sans-effet-de-serre/
[4] « Climatologie et Cybernétique » Emmanuel SIMON, 3 mars 2020
http://www.science-climat-energie.be/climatologie-et-cybernetique/
[5] « Projet de loi relatif à la bioéthique »
(en sa version officielle, non commentée du 3 août 2020): https://www.vie-publique.fr/loi/268659-loi-bioethique-pma
(et en sa version publiée dans un média moins subordonné) :
Loi bioéthique: «Les digues de la prudence ont été abattues»
TRIBUNE – Il est déraisonnable de la part du gouvernement de faire adopter en catimini un projet de loi qui bouleverse les principes de l’état des personnes, argumente Jean-René Binet, professeur de droit privé*. Publié le 4 août 2020
https://www.lefigaro.fr/vox/societe/projet-de-loi-bioethique-les-digues-de-la-prudence-ont-ete-abattues-20200804