Nous revoici plongé une fois de plus dans la énième COP censée répondre à l’Urgence Climatique. Pour rappel c’est lors du Sommet de la Terre, en juin 1992, à Rio de Janeiro que cette urgence climatique, qui ne disait pas encore si haut son nom, a démarré. Depuis lors l’Urgence Climatique fait partie de notre quotidien avec ses prédictions apocalyptiques jamais avérées, sauf à établir un amalgame entre climat et catastrophes non liées au climat. Quelques amalgames parmi d’autres ? Les exagérations climatiques extrêmes, analysées à SCE et qui montrent comment les médias par un tour de passe-passe nous vendent du global à partir de ce qui est le plus souvent local, même démarche avec la forêt amazonienne décrétée à tort ‘poumon de la planète’ ou encore les incendies de grande ampleur de 2017 en Californie ‘simplement’ liés à une mauvaise gestion des forêts par les pouvoirs publics et à des négligences coupables des fournisseurs d’électricité. Que n’a-t-on pas entendu sur ces phénomènes et bien d’autres…
Oui les COP se succèdent, ne rectifient jamais le tir et n’ont toujours qu’un seul ennemi à combattre, le mal du siècle, le CO2, symbolisé par le ‘bouton CO2’ censé être à l’origine de tous les dérèglements rapportés. Force est de constater que dans cette hypothèse de l’effet de serre du CO2 toutes ces COP se révèlent un échec cuisant, pour preuve l’augmentation de 1,7% de ce gaz en 2018 atteignant ainsi un nouveau record (ici et ici). Non seulement ces grands-messes onusiennes sont des échecs, mais elles entretiennent également une belle incohérence : outre que chaque sommet coûte très cher (130 millions de dollars pour plus de 30 000 participants (sic) au dernier sommet de Katowice en Pologne et environ 2 milliards de dollars depuis la première COP), ces réunions émettent plus de CO2 que 8200 familles américaines en un an, ou l’équivalent de 11700 voitures pendant un an, ou encore 728 camions pour la même période (ici).
Face à ces incohérences tous azimuts, face à l’absence de résultats tangibles (c’est le moins qu’on puisse dire), face à cette soi-disant unanimité ’scientifique’ à propos du ‘bouton CO2’ basée sur l’hypothèse de l’effet de serre qui reste avant tout une hypothèse (ici), n’est-il pas opportun de nous réjouir de l’annulation de la COP 25 au Chili. Pourquoi se réjouir ? Parce qu’on a une belle occasion de tenter une expérience en ‘live’ : pas de conférence et sans doute même situation ou résultats (ici absence de résultat) dans un an ? Voilà une démonstration qui mérite bien une petite année de repos pour nos infatigables voyageurs ‘onusiens’. En prime ils pourront se consoler d’avoir économisé du CO2, et là cette contribution au sauvetage de la planète sera bien réelle dans leur logique.
Rappelons que la COP 25 annulée de Santiago attend(ait) au moins 25000 personnes se déplaçant par avions pour l’essentiel… mais aussi en voilier, suivant la mode instiguée par notre chère Greta.
Cette thématique des COP, visant en premier lieu à diminuer drastiquement les émissions de CO2, a depuis longtemps montré ses limites (ici) et le constat est toujours le même, à savoir rien ne progresse significativement et on attend la prochaine COP de manière presque religieuse car l’urgence climatique est de plus en plus urgente! De très nombreux articles publiés dans SCE permettent de douter du fondement scientifique à l’origine de l’hystérie climatique actuelle.
A la question du titre ‘la COP 25 annulée … une catastrophe ou opportunité ?’ Oui pour beaucoup c’est une catastrophe …(suivez les médias), mais objectivement à quoi servirait une énième conférence… quand toutes les autres furent des échecs patentés. Que la raison nous revienne vite…
Nb1 Signalons que la COP 25 sera sans doute déplacée à Bonn (où se trouve le siège de l’UNFCCC) ou au Costa Rica (où avait été organisée une ‘pré-COP 25’)…. ou encore ailleurs? À suivre donc…
Dernière minute : finalement la énième COP(25) se tiendra à Madrid.
1-Les feux de forêt étaient beaucoup plus nombreux au 19ème siècle qu’aujourd’hui. (https://web.archive.org/web/20070810191055/http://www.nifc.gov/fire_policy/docs/chp1.pdf) Les feux servent, au niveau écologique, à se débarrasser des arbres morts. Or, en éteignant presque systématiquement ceux-ci, il se produit une accumulation de bois mort et sec, qui finit par s’enflammer et faire de plus gros brasiers. (Une cause possible de l’augmentation de la superficie brûlée depuis le début des années 90.)
2- La FAO fait aux 4 ou 5 ans une mesure de la superficie globale des forêts. En 1960, début des mesures, la superficie était de 39 millions de km2. En 1990, elle était passée à 34 millions de km2. Cependant, elle a repris du poil de la bête, puisqu’en 2016, la superficie était de 42,5 millions de km2. (Les écolos assument que cet agrandissement ne veut rien dire, puisque les animaux, espèce supérieure s’il en est, ne peuvent vivre dans cette forêt artificielle, parce que ce qui y pousse n’est pas comestible. C’est du moins ce qu’affirme Greenpeace Québec. Quoi qu’il en soit, ils parlent désormais de déforestation cumulative, soit la somme de ce qui a été coupé/détruit chaque année. (Le mot cumulative disparaît à l’édition dans les médias.) Possible aussi que l’augmentation de la superficie cause automatiquement une augmentation du nombre d’incendies.
3-Si je me fie à cet article: (https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2019/08/27/pourquoi-les-scientifiques-s-inquietent-des-incendies-de-l-amazonie_5503413_4355770.html), c’est 1,5 million de km2 qui a brûlé depuis 2002, sur les 5,5 millions que compte cette forêt. Pourtant, j’ai consulté une douzaine d’encyclopédies papier, des années 60 à aujourd’hui, et la superficie totale ne varie pas. Si quelqu’un a une hypothèse autre que la formidable capacité de régénération de cette forêt pour l’expliquer, je suis preneur.
4- Il est facile de trouver des données sur le prix ajusté du pétrole et la consommation de celui-ci dans le temps, pour au moins les 50 dernières années. (Son prix ajusté a varié d’un facteur 6 durant cette période. ) Ensuite, il est possible de faire un calcul de régression entre ces deux variables. Résultat: la relation est dans les faits positive (r=0.3). En décalant d’une, puis 2 ans pour permettre à l’économie de s’adapter au signal des prix, le r est d’environ 0,25, brisant la fameuse loi de l’offre et de la demande. C’est dû au fait que l’énergie vaut beaucoup plus économiquement que son prix, une fois comparé à la force de travail qu’il faudrait pour la remplacer.
De plus, les gens ne sont pas idiots, et chercheront à avoir des hausses de salaires qui leur permettra de compenser la hausse causée par la taxe carbone. (Il sera impossible de changer cela sans retirer le droit de négociation des conditions de travail de nos constitutions.) Le manque de capacité de production d’énergie électrique pour compenser le transfert vers les transports électriques devrait tôt ou tard apparaître. J’ai bien essayé de le dire à mes médias, mais je suis complètement censuré par eux depuis trois ans pour ne pas détruire la crédibilité des verts. Enfin, on verra.