Le site SCE met chaque mois la mise au point ou ‘update’ de la ‘température moyenne globale’ établie officiellement à partir des données satellitaires UAH. Les données de base et des informations complémentaires sont accessibles sur le site de Roy W. Spencer.
L’année 2018 a été la 6ème plus chaude (température moyenne globale : +0,23°C) depuis 1979. L’évolution de la température reste de +0,13°C/décade de janvier 1979 à décembre 2018, soit 0,01°C/an.
L’écart de température pour décembre 2018 est de 0,25°C, soit un écart un peu moins élevé que celui de novembre 2018 (-0,03°C). La courbe est descendante par rapport aux dernières années (cf. graphique).
Complètement déstabilisé… d’un côté le GIEC et d’autre part des climatosceptiques…que penser ?
Pensez à qui profite le crime :
– le GIEC ce sont des scientifiques pilotés par des gouvernements. Et quand on mélange science et politique on obtient de la politique. Le climategate et l’affaire de la courbe en crosse de hockey ont démontré que les rapports du GIEC sont manipulés. Les rapports du GIEC sont complètement biaisés. Ce n’est pas de la science.
– Les climatologues ont besoin de faire peur pour pouvoir obtenir des crédits de recherche. On ne peut donc pas leur faire confiance non plus. Ils exagèrent.
Faites donc confiance aux scientifiques non climatologues (ceux qui s’expriment sur ce site), et aux scientifiques retraités qui n’ont plus besoin de crédits de recherche. Particulièrement aux chimistes aux physiciens qui connaissent bien mieux les lois fondamentales qui régissent l’univers que les climatologues qui utilisent la physico-chimie sans la comprendre… Les climatologues utilisent les lois que les physiciens et les chimistes ont élaboré. Mais sans les comprendre… Un bel exemple : l’emploi de la loi de Stefan-Boltzmann. Il n’y a que les climatologues qui considèrent l’atmosphère comme un corps noir… Jamais ils n’admettront que ce n’est pas possible. Pour eux, ce serait un suicide scientifique.
Prenez votre calculette et vous serez fixé !
Si on considère qu’entre 2020 et 2100, on peut avoir 3 degrés , cela fait : 3/80=0,0375
Comme la France est responsable de 0,9% de ce réchauffement (GIEC) 0,0375*0,9%=0,00033
Soit 3,3 dix millième de degre par an !
Pourquoi nous signaler des températures qui ne sont pas mesurées mais reconstruites par modélisation (et sujettes à de nombreux biais) et qui ne concernent pas la zone où nous vivons ? Ajoutons à cela que les satellites ont une forte propension à exagérer les effets des El Niño.
2015 2016 2017 et 2018 sont les quatre années les plus chaudes depuis le début des mesures et pour les quatre dernières décennies, chacune et plus chaude que sa précédente (incluant la décennie 2010 même si celle-ci n’est pas terminée)
Les mesures thermométriques sont un sujet en soi et ne donnent pas la même réponse que celles obtenues par satellites. D’ailleurs c’est suite aux biais des mesures thermométriques que le GIEC utilise aussi les données satellitaires, à partir de quatre organismes officiels chargés de relever les températures à la surface du globe (cf. l’évolution des anomalies de température fournies par quatre banques de données officielles après homogénéisation
= http://www.woodfortrees.org/notes
Les biais sont très nombreux : îlots urbains (abris Stephenson mal placés …), hétérogénéité et évolution (dans le temps) du nombre des stations non seulement à terre mais aussi en mer, localisation altitudinale et latitudinale, couverture nuageuse ou pas (5 à 10°C de différence du jour au lendemain) …
On peut ‘moyenner’ cette température temporellement, spatialement et essayer de détecter des tendances déterministes entachées d’un bruit parfaitement aléatoire …
http://apreat.ovh/wp-content/uploads/2017/01/H.-MASSON_Dec2016_Paris.pdf
Tout cela amène à des recalibrages ou ‘réajustements’, sans parler des erreurs de mesures, des erreurs instrumentales et de la précision liée aux mesures. Ces recalibrages, également monnaie courante avec les mesures satellitaires peuvent interpeller : par exemple dans le rapport du GIEC 1999, 1934 était l’année la plus chaude (données GISS) dépassant de 0,6 °C l’année 1998 ; dans le rapport 2011, la température pour 1934 est légèrement inférieure à celle pour 1998..
Pour une discussion plus générale
https://www.contrepoints.org/2012/03/10/72535-interview-exclusive-de-henri-masson-sur-les-modeles-du-giec-aberration-statistique?fbclid=IwAR2CG21aFay8ztPDRUloiKI-UdHYqFLLsEHdMRJbp2VzZ4w9R_doa2NcBRs
A bien y réfléchir, qu’est-ce que la ‘température moyenne du globe’ ?
Essex et al. (2007) Does a Global Temperature Exist? J. Non-Equilib. Thermodyn. 32:1–27.
Cela a -t-il un sens sachant que la température est une grandeur intensive et non extensive. L’aurait-on oublié ? C’est pour cela que SCE reprend chaque mois le graphique de la température moyenne globale en l’écrivant entre des guillemets.
Bonne réflexion que celle de votre 31 janvier 09:08, SCE-info ! Je note ci-dessous :
» A bien y réfléchir, qu’est-ce que la ‘température moyenne du globe’ ? »
Changeant temporairement de discipline vers la sismologie (ce pour quoi certaines âmes risquent de rugir ?), ceci me fait penser à la rigueur des mesures de l’altitude terrestre… Après que la tectonique des plaques (présumée il y a un siècle par A. Weneger, formalisée puis acceptée il y a moins de 60ans) nous mène à devoir déceler une « plasticité » de notre globe. Un fait mis en évidence par divers chercheurs, puis 2018 par l’Institut national des sciences de l’Univers (branche du CNRS) sous notamment : https://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article3108
De là à nous ramener sur la nécessaire rigueur et le bien nécessaire doute (face à trop de certitudes … dont eurent à souffrir bien de clairvoyants découvreurs :
http://www.science-climat-energie.be/les-theories-scientifiques/
Simple digression de W-E qui nous écarte à peine des fondements de la SCIENCE.